Le point sur l'explosion meurtrière dans l'Ain qui a tué 2 enfants de 3 et 5 ans et 17 blessés : ""C'était le chaos. Ça sentait fort le gaz à l'intérieur"<br /><br />Deux enfants sont morts lors d'une explosion qui a eu lieu hier à 17h50 dans un immeuble de la commune de Trévoux, rapporte la préfecture de l'Ain dans un communiqué. Les autorités font état de six victimes à ce stade. Les enfants étaient âgés de trois et cinq ans. Dans un point presse, la préfète de l'Ain, Chantal Mauchet, indique qu'une "trentaine de personnes a été secourues".<br /><br />Selon la préfète "beaucoup de personnes sont choquées, une cellule d’urgence psychologique" doit arriver sur place dans la soirée, et "des points de rassemblement de victimes sont mis en place".<br /><br />Cinquante sapeurs-pompiers et 36 engins ainsi que les secours médicaux sont mobilisés. L'explosion s'est produite au rez-de-chaussée d'un bâtiment à usage d'habitation de quatre étages dans le quartier de Beluizon, détaille la préfecture.<br /><br />"C'était le chaos. Ça sentait fort le gaz à l'intérieur", explique un témoin dans le "20 Heures" de France 2. L'immeuble ne s'est pas effondré, "mais il y a eu beaucoup de dégâts et de projections de matériaux, ça a fragilisé la structure", a expliqué à la presse la préfète de l'Ain Chantal Mauchet, qui s'est rendue sur place.<br /><br />Environ 70 personnes vivaient dans ce bâtiment a indiqué à la presse le maire de Trévoux, Marc Péchoux, qui a activé un "plan communal de sauvegarde".<br /><br />Près de 50 d'entre elles seront hébergées dans un gymnase pour la nuit, a-t-il poursuivi, déplorant une situation "dramatique".<br /><br />Les recherches se poursuivent pour porter secours à d'autres victimes. Ce bilan reste provisoire. "Les pompiers sont toujours à pied d'œuvre" et "des équipes cynophiles recherchent d'autres potentielles victimes" dans les débris, a déclaré Chantal Mauchet, en appelant à rester à l'écart de l'immeuble qui reste "dangereux".<br /><br />"Il fait nuit, donc on a ramené de l'éclairage, on a ramené des moyens supplémentaires pour étayer, pour s'assurer que les équipes travaillent en sécurité", a commenté le colonel Pierre-Maris Grandcolas du service départemental d'incendie et de secours (SDIS).<br /><br />"On a besoin d'encore un petit peu de temps pour s'assurer qu'il n'y ait plus personne sous les décombres." Un périmètre de sécurité a été mis en place par les gendarmes.<br /><br />"Les deux établissements scolaires situés à proximité ont subi des dégradations matérielles (bris de vitres) mais les responsables d'établissements ne signalent pas de blessés", détaille le communiqué de la préfecture. "J'étais dans le lycée, on a entendu un gros boum, ça a fait tout trembler ..) le lycée a été évacué", ont décrit à l'AFP deux élèves, Maylee et Lena. "On a paniqué", ont ajouté les jeunes filles.
