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Commission d'enquête : Malaise quand Patrick Cohen tente de justifier pourquoi l'utilisation des caméras cachées est néfaste quand elle le concerne mais positive quand elle est faite par Elise Lucet ou Tristan Walecks

2025-12-18 7,009 Dailymotion

C'est un moment de malaise qui n'aura pas apporté de réponse à l'utilisation des caméras cachées. Rapporteur commission d’enquête sur l’audiovisuel public, Charles Alloncle a interrogé Patrick Cohen sur l'utilisation de caméras cachées qu'il dénonce dans le cas de la captation de son échange avec les responsables du Parti Socialiste et non pas quand ces méthodes sont utilisées par des journalistes comme Elise Lucet ou Tristan Walecks, présentateur de Complément d'enquête :<br /><br />"Filmé avec Thomas Legrand échangeant avec des cadres du PS sur une stratégie éditoriale contre Rachida Dati, vous dénoncez une captation illégitime .<br /><br />Pourtant, vous soutenez régulièrement des journalistes utilisant caméras cachées et enregistrements à l’insu des personnes. Pourquoi ces méthodes seraient-elles acceptables quand elles visent les autres, mais inacceptables lorsqu’elles vous concernent ?" <br /><br />"L'impartialité ne se mesure pas dans les bistrots, ni dans les chambres à coucher. Ou alors c'est qu'on a basculé dans un autre régime politique", a insisté M. Cohen, ne répondant pas vraiment sur le fond mais estimant que "quand une vidéo est ainsi faite en caméra cachée, il faut la diffuser en longueur".<br /><br />La vidéo a été diffusée début septembre par le magazine de droite conservatrice L'Incorrect, et a valu aux deux journalistes, intervenants sur le service public, des accusations de partialité en faveur de la gauche. Face aux deux responsables socialistes, M. Legrand évoquait les stratégies de la gauche aux prochaines élections et lâchait, au sujet de la candidate de la droite parisienne, Rachida Dati: "Nous on fait ce qu'il faut pour Dati, Patrick (Cohen) et moi".<br /><br />Concernant les propos tenus par Thomas Legrand à sa table en septembre, Patrick Cohen a affirmé dans la commission d'enquête qu'il ne les « condamne pas » « car il n’a « aucun doute sur les intentions » de son collègue.<br /><br />Les deux journalistes ont dénoncé un montage et porté plainte. C'était un "rendez-vous que nos deux interlocuteurs politiques avaient sollicité", pour "discuter d'un positionnement, d'une stratégie que nous avions l'un et l'autre assez vivement critiquée", dans Libération pour M. Legrand et sur France Inter pour M. Cohen, a rappelé ce dernier devant les députés.

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