Avec Angélique Laroque, Audrey Bony-Madeore, Galine Bout de Ficelle et mise en scène de Grégory Foucher.<br /><br />Deux femmes, deux bonnes,deux sœurs, une maîtresse et des personnalités décomposées, dissoutes dans la paranoïa et la schizophrénie, mais qui cherchent à se ressaisir, à exister.<br /><br />Que veut dire exister dans le marasme d’une mansarde où les mots et les maux incestueux des deux soeurs se perdent et reviennent en écho ? Une mansarde sans porte ni fenêtre, un ventre, une matrice où le même répond au même sans jamais rencontrer l’altérité.<br /><br />« Le corps est un grand système de raison, une multiplicité avec un seul sens, une guerre et une paix, un troupeau et un berger » disait Nietzsche, et c’est la porte d’entrée charnelle choisie par les Corps de Muses pour explorer un classique du théâtre du XXème siècle, Les Bonnes de Genet.
