« Au bout du chemin il y eut la lumière et les visages amis<br />Tant de routes sous les nuées, nuages, orages, paysages<br />Ruissellent et irriguent les fleuves charriant mes esprits<br />Les vies arides s’aspirent au travers des corps sans âge<br />Les dos qui ploient sous les douleurs sous les sueurs,<br />Le désir s’enlace aux lacs profonds d’une nuit glaciale<br />Où grondent les terres écorchées, enracinées d’ampleur<br />Éreintées en cascade du souffle des rizières domaniales<br />Nul ne sait<br />Nul ne voit<br />Et de sentir les gens qui transpirent<br />Et de lécher les eaux qui s’évaporent<br />Du principe granitique<br />Il n’y a qu’un pas<br />Aux particules cendrées<br />Il y a mille morts<br />Seul d’une entaille éblouissante<br />Une lueur, un visage, un instant<br />Tant d’éclats dispersés dans le paysage. »<br /><br />Jean Pierre Delormas
