Daniel Cohn-Bendit, député européen, était l'invité de Guillaume Durand et s'est exprimé à propos de "l'appel du 22 mars", à 8h30 sur Radio Classique.<br /><br />Pourquoi Cécile Duflot n'a-t-elle pas signé l'appel du 22 mars ?<br /><br />« Je n'ai proposé à personne de le signer. »<br /><br />Cela veut dire qu'il y a déjà des premières fissures entre vous et les dirigeants français d'Europe Ecologie ?<br /><br />« (…) Il y a une différence de vue. Je crois qu'aujourd’hui on a un an devant nous pour changer la structure de l'écologie politique et on ne peut pas faire la politique des petits pas. (…) »<br /><br />Cécile Duflot dit que ce qu'il faut c'est un projet.<br /><br />« C'est du baratin, il ne faut pas se moquer de moi, un projet on l'a fait pour les Européennes, on va demander qui l'a écrit. On l'a fait pour les Régionales. On veut faire un projet mais on a un an. Dans un an, je veux savoir qui va décider de négocier avec le Parti Socialiste pour les primaires. On y participe ou on n'y participe pas ? Qui décide ? Quel est l'espace politique ? Qui décide de la participation à la Présidentielle ? Qui décide des négociations et comment, avec les socialistes, sur les circonscriptions ? Et là vous pouvez écrire tous les projets que vous voulez. Je dis, on ne peut plus vivre sur d’un côté les Verts et nous on est les compagnons de route, les idiots, les danseuses des Verts qui de toute façon savent comment faire de la politique (…). J’ai vu pendant ces Régionales que, d’un côté, on dit "on est tous ensemble" et que, d’un autre côté, il y avait des « dirigeants » des Verts qui négociaient (…) »<br /><br />Retrouvez toutes les vidéos en intégralité sur radioclassique.tv