Me voici... je respire à peine ! <br />Une feuille m’intimidait ; <br />Le bruit du ruisseau m’alarmait ; <br />Je te vois !... je n’ai plus d’haleine ! <br />Attends... je croyais aujourd’hui <br /><br />Ne pouvoir respirer auprès de ce que j’aime. <br />Je me sentais mourir, en ce tourment extrême, <br />De ta peine et de mon ennui. <br /><br />Quoi! je cherche ta main, et tu n’oses sourire? <br />Ton regard me pénètre et semble m’accuser? <br />Je te pardonne, ingrat, tout ce qu’il semble dire ; <br />Mais laisse-moi du moins le temps de m’excuser. <br /><br />J’ai vu mes moissonneurs réunis sous l’ombrage <br />...
