"[…] Nicolas Clauss a choisi de ne montrer que les garçons qui se regroupent en bas des tours pour passer le temps dans un endroit où rien n'est construit pour eux, le seul endroit qu'ils ont pour se retrouver et où la police passe le sien à les contrôler. […] Lorsqu'il leur demande de jouer les petits durs toisant le spectateur, fidèles à leur stéréotype, il les pousse à se lâcher dans un grand éclat de rire. Ils rayonnent, malgré le cadre dans lequel la société les enferme. On pense à Pasolini en regardant l'image qu'ils se construisent tandis que l'on entend comment les médias s'emploient à les travestir. […] les 3 sources sonores [...] jouent la carte de la dialectique, […] où se mêlent les voix de Sarkozy, Le Pen, Amara, Emmanuel Valls, Bourdieu, les Indigènes de la République, Mathieu Rigouste, Loïc Wacquant, Tariq Ramadan, Eric Besson, Zemmour, le groupe M.A.P."<br />par Jean-Jacques Birgé - lire l’article sur : http://www.drame.org/blog/index.php?2010/09/20/1852-terres-arbitraires