Sombre nuit, il n'y a que les balles qui sifflent dans la steppe<br />Que le vent qui vrombit dans les fils, et les étoiles brillent bien faiblement<br />Dans la nuit sombre, ma bien aimée, je sais que tu ne dors pas,<br />Et, auprès du lit de notre enfant, tu essuies une larme en secret.<br />Comme j’aime la profondeur de tes yeux doux,<br />Comme je voudrais maintenant poser mes lèvres sur eux<br />La sombre nuit nous sépare, ma bien aimée,<br />Et l’inquiétante steppe noire s'étale entre nous.<br />J'ai confiance en toi, mon amie<br />Et cette confiance, dans la sombre nuit, me protégeait des balles<br />Le cœur léger, je restais calme dans ce combat mortel,<br />Je sais que tu m'accueillera avec amour, quoiqu'il m’arrive,<br />La mort n'est pas effrayante, nous nous sommes rencontrés plus d'une fois dans la plaine,<br />et la voilà maintenant qui tourne autour de moi<br />Tu m’attends, et auprès du lit de notre enfant tu ne dors pas,<br />C'est pour celà que rien ne peut m'arriver.