https://hiram7.wordpress.com/2011/01/15/gerard-philipe-un-prince-en-avignon/<br />Bonheur suranné à la (re)découverte de la beauté immaculée du prince du théâtre français d’après-guerre, Gérard Philipe.<br /><br />Paraphrasant pour ainsi dire le destin tourmenté d’Antigone, son père était collaborateur, lui résistant, Gérard Philipe, mort en pleine gloire à 37 ans, se devait d’être inhumé drapé des oripeaux du Cid, figure éponyme qu’il restera à jamais aux yeux de ses admirateurs.<br /><br />A cet égard, il va sans dire que la ballade “Il était un prince en Avignon”, interprétée par Esther Ofarim, lui est taillé sur mesure:<br /><br />“Il était un prince en Avignon<br />Sans royaume, sans château, ni donjon<br />Là-bas tout au fond de la province<br />Il était un prince<br />Et l’enfant que j’étais<br />Cueillant pour lui bien des roses<br />En ce temps le bonheur était peu de chose<br /><br />Il était un prince en Avignon<br />Sans royaume, sans château, ni donjon<br />Mais ses mots nous chantaient les campagnes<br />Des grands rois d’Espagne<br />Quand le soir descendait<br />On devenait spectateurs<br />Et la ville avec lui n’était plus qu’un coeur<br /><br />Il nous emportait dans son empire<br />Nous attendrissait d’un sourire<br />Combien je rêvais, combien je l’aimais<br />Et puis vers ma ville je m’en retournais<br /><br />Il était un prince en Avignon<br />Sans royaume, sans château, ni donjon<br />Là-bas tout au fond de la province<br />Il était un prince”
