Les cabinets d’audit et d’expertise comptable ont mieux résisté à la crise que la plupart des autres<br />secteurs de l’économie. Il faut dire que la profession demeure relativement protégée. D’une part, les<br />prestations délivrées sont souvent obligatoires et récurrentes ; d’autre part, le taux de fidélité de la clientèle<br />(de l’ordre de 90%) ferait pâlir de jalousie les secteurs concurrentiels de l’économie marchande. Enfin, les<br />cabinets évoluent encore (pour l’instant) en situation de monopole.<br />Alors que l’activité globale s’est sensiblement ralentie à compter de 2009 (avec des situations très<br />différentes selon la taille des cabinets), l’analyse financière exclusive menée par Precepta montre que<br />les cabinets sont globalement parvenus à limiter les dégâts en matière de performances. La segmentation<br />de l’échantillon construit par Precepta<br />(1)<br /> fait toutefois apparaître des situations très différentes selon la taille<br />des acteurs. La profession demeure en effet plus que jamais hétérogène, avec à la clé des problématiques<br />stratégiques qui différent selon la typologie des opérateurs.<br /><br />http://www.xerfi.fr/Newsletter/xerfiactiv/Live/Xerfi_Secteur-et-marche_Ludovic-Melot_cabinets-audit.html<br /><br />http://www.xerfi.fr