Tous les signaux convergent. Et tous indiquent un changement de cap de l'économie mondiale.<br />Certes, la Chine a affiché un PIB en hausse de 9,7% au 1er trimestre. Mais il ne faut pas borner l'analyse à ce chiffre brut. Sa composition est bien plus éclairante. Loin des discours officiels, la composition du PIB chinois montre que la consommation ne prend pas le relais des dépenses d'équipement. Pire : son poids dans la formation du PIB s'allège et pourrait même tomber sous la barre des 35%. C'est 20 points de moins qu'au début des années quatre-vingt-dix !<br />C'est donc une fois de plus l'investissement étatique qui tire la croissance. A coup de dépenses en infrastructures, pas toujours très utiles, l'investissement reste le fer de lance de l'activité chinoise. Ce volontarisme aura obligatoirement ses limites.<br />Et le ralentissement de la croissance risque d'être plus difficile à masquer au second semestre.<br /><br />http://www.xerfi.fr/Newsletter/xerfiactiv/Live/xerfi_xerfi-previsis_alexandre-mirlicourtois_deceleration.html<br /><br />http://www.xerfi.fr