Table ronde organisée le jeudi 18 mars 2010 lors de la "Semaine de la francophonie" à l'Ecole Normale Supérieure.<br />La table ronde est précédée d'une conférence de Luc Pinhas, Maître de conférence à Paris XIII, spécialiste des questions d'éditions francophones.<br /><br />La définition actuelle "d'écrivain francophone" suscite de nombreuses controverses, car elle ne s'applique<br />qu'aux seuls écrivains francophones non-français, voire à des écrivains français “beurs” ou antillais. Dans<br />quelle mesure peut-on ainsi parler de représentation postcoloniale de la littérature francophone en<br />France? Comment les littératures francophones non françaises, en situation de minoration, recherchent-elles leur légitimation? Y a-t-il à l'inverse un cachet «francophone » dans l’économie actuelle de l’édition? Dans d'autres contextes, le terme de "francophone" peut être au contraire connoté positivement, être une revendication identitaire. En quoi consiste cette identité? Est-elle défensive contre l'influence de l'anglais, ou affirme-t-elle des valeurs identifiables?<br />Avec<br />Zineb Ben-Ali, Professeur à Paris VIII, spécialiste de littérature maghrébine.<br />Hubert Haddad: écrivain<br />Michel Le Bris, écrivain, directeur du festival « Etonnants voyageurs », rédacteur du manifeste « pour<br />une littérature monde en langue française ».<br />Anna Moï, écrivaine<br />Florin Turcanu, maître de conférence en sciences politiques à l'université de Bucarest<br />Table ronde modérée par Catherine Pont-Humbert.
