Retournons faire un petit tour dans l'univers de "Tonton Georges" avec ce classique qu'est devenu "les amoureux des bancs publics" extrait de son second album en 1953<br />Inspirée par les amoureux du dessinateur Raymond Peynet, elle accompagne aussi le film d'Yves Robert "Les hommes ne pensent qu'à ça" (sorti la même année)<br /><br />Les gens qui voient de travers<br /> Pensent que les bancs verts<br /> Qu'on voit sur les trottoirs<br /> Sont faits pour les impotents ou les ventripotents<br /> Mais c'est une absurdité<br /> Car à la vérité<br /> Ils sont là c'est notoire<br /> Pour accueillir quelque temps les amours débutants<br /><br />Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics<br /> Bancs publics, bancs publics<br /> En s'fouttant pas mal du regard oblique<br /> Des passants honnêtes<br /> Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics<br /> Bancs publics, bancs publics<br /> En s'disant des "Je t'aime" pathétiques<br /> Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques<br /><br />Ils se tiennent par la main<br /> Parlent du lendemain<br /> Du papier bleu d'azur<br /> Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher<br /> Ils se voient déjà doucement<br /> Ell' cousant, lui fumant<br /> Dans un bien-être sûr<br /> Et choisissent les prénoms de leur premier bébé<br /><br />Refrain<br /><br />Quand la saint' famill' machin<br /> Croise sur son chemin<br /> Deux de ces malappris<br /> Ell' leur décoche hardiment des propos venimeux<br /> N'empêch' que tout' la famille<br /> Le pèr', la mèr', la fille<br /> Le fils, le Saint Esprit<br /> Voudrait bien de temps en temps pouvoir s'conduir' comme eux<br /><br /> Refrain<br /><br />Quand les mois auront passé<br /> Quand seront apaisés<br /> Leurs beaux rêves flambants<br /> Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds<br /> Ils s'apercevront émus<br /> Qu' c'est au hasard des rues<br /> Sur un d'ces fameux bancs<br /> Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour<br /><br />Refrain
