L’éternel c’est l’amour <br />par Laurent Mourot-Faraut, mercredi 4 avril 2012, 18:39 · <br />C’est drôle comme une odeur, ce soir, <br />Me parle de naguère, me parle de tes bras, <br />C’est drôle assis sur cette chaise, <br />Comme l’autre chaise me parle de toi, <br />C’est de la poésie, c’est de la nostalgie, <br />Je sais que les autres l’appellent la folie, <br />C’est drôle de perdre ses mains sur un autre parcours, <br />Le silence résonne, et l’écho du silence lui répond, <br />C’est de la poésie qui me parle d’aujourd’hui, <br />Tu ne trouves pas que le ciel est plus bas, <br />Peut être que j’ai grandit aussi, qui sait, <br />Demain j’en parlerai aux sages que je rencontrerais, <br />J’attraperai des papillons sur des chevaux de bois, <br />Manège, manège, emmène moi, emmène moi, <br />Je te suivrais même si c’est pour toujours, <br />Je sais que je pourrai te toucher, <br />Et puis encore une fois, te caresser, <br />Te dire des mots d’amours qui ressembleront à l’été, <br />Et puis au paradis, au paradis. <br />Et si je n’y arrive pas, je t’imaginerais et tu existeras, <br />C’est drôle comme une lueur, demain, <br />Me parlera de toi, et de tes bras, <br />Je poserai mes lèvres sur le ciel et je fermerai les yeux, <br />Je sentirai la couleur de tes lèvres, puis celle de ton corps, <br />Et l’on se couchera dans le lit d’une rivière, <br />Et l’on fera l’amour, sans se cacher des autres, <br />Les pierres rouleront des tambours jusqu’à la mer, <br />Ronsard reviendra sur la terre, <br />Il écrira pour nous des mots d’amour, <br />Cette folie s’appellera encore poésie, <br />C’est drôle, comme de la chaleur, ce soir, <br />Me parle d’un feu qui a existé et où je me suis brûlé, <br />Je fermerai les fenêtres, je fermerai les volets de l’amour, <br />Je déposerai mon cœur sur les marches d’un cimetière, <br />Avant d’y déposer mon corps et puis mes rêves, <br />Si je peux je descendrai les nuages sur la terre, <br />Je commencerai le plus beau des voyages, <br />Celui de l’éphémère, vers l’amour pour toujours… <br />Laurent Mourot-Faraut
