Liu Fang joue depuis ses six ans d’un instrument qui en a deux mille. Déjà reconnue en Amérique du Nord comme ambassadrice de la tradition chinoise avec son pipa souvent méditatif, parfois furieux comme un riff rock.<br /><br />Quant à l'improbable télescopage avec le oud d'Alla, il fut sûrement plus difficile à mettre en oeuvre, et la dame Liang s'efface un peu, oubliant la prouesse technique pour laisser une large place aux univers réflexifs et sensuels venus du désert algérien.<br /><br />Promenade au pays des rêves reste une improvisation totale entre les taqsims sahariens de Alla et les sonorités aériennes de Liu Fang.
