Hymne à l’apparition d’un moment de vie : réveiller ces anonymes d’un présent qui devient lointain et d’un lointain qui s’épanouit des ténèbres. Ces imprévus s’agitent lorsque, comme image subliminale, les temps et les mémoires se présentent.<br />2’35 de silence, afin de saisir l’amer et la saveur d’un instant volé aux souvenirs.<br />Silence lié à la mémoire, une victoire sur le temps.»<br /><br /> La collaboration avec le peintre Vincent Lambert met en évidence une conception de l’espace comme élément partenaire. Celui-ci, Totem en plexiglas peint, suscite une émotion forte laissant apparaître par transparence des fragments de silhouette. <br />La structure légère et fragile entre en mouvement dès lors que l’image projetée se fond à la peinture : démultiplication et absorption des images, superposition des corps. Le regard trouble, on navigue dans l’imaginaire d’un entrelacs sans début ni fin. <br />L’architecture de la pièce se fait et se défait, croule comme une vague, se brise contre elle même. Mémoire chaotique qui bascule le corps et l’esprit dans le temps.<br /><br />Chorégraphie et mise en scène: Corinne lanselle<br />Interprète: Corinne Lanselle<br />avec la participation de Stéphane Fratti (projection vidéo)<br />Décors: Vincent Lambert<br />Création lumières et vidéo: Benoit Gardent