« Pour Baudelaire, les plus beaux voyages<br />sont ceux que l’on imagine idéalement<br />loin des contingences et des lourdeurs du réel ».<br /><br />Un poème qui ressemble à une berceuse<br />et qui s’achève dans le sommeil.<br />Une rêverie éveillée qui rejoint l’éternité,<br />ce sommeil voisin de la mort.<br /><br />Un chef-d’œuvre d’équilibre et de musicalité.<br /><br />Oser dire un poème, c’est toujours se rendre vulnérable.<br />Encore plus ici, tellement il semble que ce poème<br />est connu par tous et depuis toujours.<br />Pourquoi ?<br /><br />Souvenir d’élève ?<br />Pour avoir croisé un jour la voix de Léo Ferré<br />et sa mise en musique de ce poème ?<br />https://www.youtube.com/watch?v=d4tZ27VcrM8<br /><br />Ou encore, pour avoir entendu la mélodie d’Henri Duparc<br />composée sur ce poème ?<br /><br />Je n’ai pu m’empêcher, en faisant cet enregistrement ‘artisanal’,<br />de penser au baryton québécois et canadien Bruno Laplante<br />qui reste toujours un des plus brillants interprètes de la mélodie française.<br />Son interprétation de ‘L’invitation au voyage’ est faite de sobriété, de raffinement, de tendresse et de beauté.<br />Au piano : Marc Durand.<br />http://www.youtube.com/watch?v=JjacJc7zBiU<br /><br />Et aussi en pensant à Gérard Souzay. Un souvenir de jeunesse.<br />http://www.youtube.com/watch?v=-pUQEyoHyrA<br /><br />Et aujourd’hui, en faisant avec émotion la découverte de la lecture du poème en langue japonaise et de l’interprétation de la mélodie de Duparc par ce jeune chanteur japonais.<br />https://www.youtube.com/watch?v=I38If8c29VE<br /><br />Site officiel de Bruno Laplante :<br />http://www.laplanteduval.com/<br /><br />Illustration : Charles Baudelaire (1855) par Nadar. Domaine public.<br />http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Charles_Baudelaire_1855_Nadar.jpg
