Jean Boudou a écrit cette chanson dans un camp de STO en Silésie, Pologne en 1945. <br /> Le Rouergue, l'Aveyron, Crespin son village, Naucelle sont loin. C'est son pays <br />Arnaud Cance chanteur occitan né à Naucelle, près de Crespin a eu l'idée ( et elle est bonne ) de mettre ce poème sur la musique de Georges Brassens, les oiseaux de passage, de Jean Richepin. <br />Quand Jean Boudou était à Breslau en Silésie, Georges Brassens était lui aussi dans un camp du STO à Basdorf en Allemagne. <br />Cet enregistrement a été fait à Crespin, à l'occasion d'un cabaret occitan. Arnaud Cance et l'humoriste Padena. <br /><br />Voici la traduction : <br /><br /> LA CHANSON DU PAYS <br /> Quand le soleil d'ici verra finir la guerre <br /> et que ces jours d'âpreté cesseront, <br /> quand le soleil là-bas, le soleil de ma terre, <br /> quand il réveillera les hauts du S égala <br /> et que je marcherai en-dessous de Naucelle, <br /> et que j'approcherai des maisons de Crespin <br /> alors je chanterai une chanson nouvelle <br /> que l'on s aura partout dans le pays latin. <br />Tant pis s'il est tombé, le feuillage des chêne. <br /> et si je dois trembler dans le vent du matin, <br />je sais que sortiront de nos portes anciennes <br /> les amis d'autrefois, et qu'on boira du vin. <br />Et on reparlera des bêtes et des foires, <br /> des fêtes d'alentour, des filles des voisins... <br />Tant pis s'il a neigé sur le haut des pommie <br />je me reconnaîtrai dans mes propres chemin. <br />Je sués depuis bientôt deux ans en Silésie, <br />je sais, je reviendrai dans le pays latin, <br />et je sais :je chanterai dans mes poésies <br />toute ma nostalgie des hauteurs de Crespin
