Le numérique facilite la multiprogrammation en salles mais cette multiprogrammation entraîne des bouleversements sur la présence des films en salles (durée, nombre de séances).<br /><br />Le numérique, une fois déployé en salles, pose la question des nouveaux engagements de programmation souscrits notamment par les Circuits. Faut-il instaurer dans les cinémas porteurs des « jours interdits de déprogrammation au cinéma » (notamment le vendredi, samedi et dimanche) ? Toutes les salles arrivent elles à accéder aux films indépendants et au prix de quelles contorsions ?<br /><br />Quel est le coût économique pour les distributeurs de l’accès aux salles des circuits (bandes-annonces payantes, la pratique variable sur le cout des VPF) ? Au regard de ce coût et de la conception mutualiste du soutien, le comportement commercial vertueux des salles à l’égard des distributeurs indépendants ne peut-il être valorisé par une majoration du soutien financier automatique délivré par le CNC ?
