Eiffel "Milliardaire" - avec paroles - live@la Citrouille 2012 <br /><br />Tu prends la tangente bien avant l’heure <br />Pour ne plus jamais revenir <br />D’ici résonne encore la vie, la fureur <br />Et des bouts du monde, tes fous rires <br /><br />Athènes se diamante de poussières <br />Que mes yeux peignent en natures mortes <br />Toi, le sang, la nuit blanche, folies en cohorte <br />Dont je reste milliardaire <br /><br />La mer battait nos visages <br />Aucun souffle, aucun naufrage <br />Rien ne pouvait nous éteindre <br />Oui je sais, la mort fait la queue <br />N’ai-je donc jamais rien fait d’autre <br />Que te rejoindre? <br /><br />Aux rotondités océanes <br />Qui à mes quatorze ans révolus <br />M’ont vu rougir à en allumer des havanes <br />Pour des plages d’allemandes nues <br /><br />Tu t’accrochais aux tortues de mer <br />Et Pacotille nous sacrait rois <br />Quand je pense, au dérisoire de tous ces bien plus morts que toi <br />Et qui se croient milliardaires... <br /><br />La mer battait nos visages <br />Aucun souffle, aucun naufrage <br />Rien ne pouvait nous éteindre <br />Oui je sais, la mort fait la queue <br />N’ai-je donc jamais rien fait d’autre <br />Que te rejoindre? <br /><br />C’est pas la gaité Montparnasse <br />Mais j’ai mis du poivre dans le missel <br />Que le cimetière puisse éternuer ta crevasse <br />Qu’elle rejaillisse à travers ciel <br /><br />On est tous là, tous solitaires <br />Et moi, orphelin de tes vacarmes <br />L’encre me vint quand il n’y eut plus de larmes <br />Mais dont je reste à jamais milliardaire <br /><br />La mer battait nos visages <br />Aucun souffle, aucun naufrage <br />Rien ne pouvait nous éteindre <br />Oui je sais, la mort fait la queue <br />N’ai-je donc jamais rien fait d’autre <br />Que te rejoindre ? <br />Te rejoindre