Magnifique chanson de Gilbert Bécaud, que je chante en hommage à feu mon père, menuisier lui aussi, qui a quitté ce monde un triste jour de décembre 1966…Il n'avait que 43 ans.<br /><br />Mon père à moi<br />Je le revois assis sur son vieux banc de pierre<br />Roulant sa cigarette au bout de ses dix doigts.<br />Il était simple et bon et il était mon père,<br />Mon père, mon père, mon père, mon père, mon père à moi.<br /><br />Il était menuisier du plus petit village<br />Qu'on rencontre là-bas avant le pays haut.<br />Il m'enseignait la vie comme on construit sa table,<br />Mon père, mon père, mon père, mon père, mon père à moi.<br /><br />Je sais qu'il avait fait des bêtises.<br />Certains soirs il parlait du Moyen-Orient.<br />Il avait même fait la valise,<br />Mais il revint pour moi en pleurant.<br /><br />Il savait fabriquer des armoires aux lavandes<br />Où les jeunes mariés garderaient leurs draps blancs<br />Et où les vieux mariés rangeraient leur légende,<br />Mon père, mon père, mon père, mon père, mon père à moi.<br /><br />Je sais qu'il a fait des bêtises.<br />Certains soirs il parlait du Moyen-Orient.<br />Il avait même fait la valise,<br />Mais il revint pour moi en pleurant.<br /><br />Je le revois debout tel qu'il fut et qu'il reste,<br />Derrière l'établi de la pauvre maison,<br />Avec pour tout galon des copeaux sur sa veste,<br />Mon père, mon père, mon père, mon père, mon père à moi.