A Thomas Fersen's song, released in 1995 in the album "Les Ronds de Carotte". <br />Une chanson de Thomas Fersen, publiée en 1995, dans l'album "Les Ronds de Carotte". <br /><br />LOUISE (Lyrics) <br /><br />Tes lèvres, Louise, <br />Sont des portes d’église <br />Où j’entre le matin, <br />Le chapeau à la main. <br />Tes lèvres, Louise, <br />Penses-tu ce qu’elles me disent ? <br />Ou c’est du caraco, <br />Le rubis d’un mégot ? <br /><br />Après tout peu importe <br />Où j’allume ma clope, <br />Aux premiers feux du jour, <br />Ou aux foudres de l’amour, <br />Si les miennes se grisent <br />A tes lèvres, Louise. <br /><br />Sur tes lèvres, Louise, <br />Les miennes sont assises, <br />Je ne décolle plus les fesses <br />De ce banc de messe. <br />Tes lèvres, Louise, <br />Crois-tu ce qu’elles me disent ? <br />Ou cette basilique <br />Est un kiosque à musique ? <br /><br />Après tout peu importe <br />Où j’allume ma clope, <br />Si ce n’est pas l’amour, <br />Ce sont les alentours. <br />Si les miennes se grisent <br />A tes lèvres, Louise. <br /><br />Ta lettre, Louise, <br />Est arrivée tantôt, <br />De tes lèvres cerise <br />Elles portent le sceau. <br />Tes lèvres, Louise, <br />Me donnent congé, <br />Ma rage s’épuise <br />Sur mes ongles rongés. <br /><br />Paris te contient <br />J’suis jaloux comme un chien, <br />Je reviens gratter à ta porte. <br />Tes lèvres sont closes, Louise, <br />Tu m’envoies sur les roses, <br />Dis-moi quelque chose… <br />Rien. <br /><br />Louise, je ne veux plus <br />Que tu passes la nuit <br />En bas de l’avenue, <br />Sous un parapluie.