Chantal Jouanno, est une femme à la carrière multiple. D’abord multi-championne de karaté, énarque, ancienne Secrétaire d’État chargée de l’Écologie (2009-2010), puis ministre des Sports (2010-2011) sous le gouvernement Fillon, et enfin Sénatrice à Paris et vice-présidente au conseil régional d’Ile de France, elle se retire de la politique en 2017.<br /><br />Elle est aujourd’hui Présidente de la Commission Nationale du débat public, dont la mission est d’informer les citoyens sur tous les projets et politiques publiques ayant un impact sur l’environnement.<br /><br />Dans son essai d’anticipation « 2037, la société des possibles », elle a écrit l’histoire du futur de la France.<br /><br />Chantal Jouanno est la dernière invitée de notre émission FUTUR·E·S et nous parle durant cette émission d’une heure, de sa vision de la France de demain, sur fond – entre autre – de transition écologique, de bilan carbone et d’entreprises vertueuses.<br /><br />"L'écologie est notre maison et la gauche n'en a pas le monopole"<br />Selon notre sondage exclusif BVA pour FUTUR·E·S, pour 7 Français sur 10, l'écologie n'est pas une valeur marquée politiquement.<br /><br />Lorsqu'on lui demande comment on peut expliquer que l'écologie ait encore cette étiquette "à gauche", notre invitée rappelle que seule la gauche a un discours sur la sobriété, discours encore aujourd'hui refusé par une bonne partie de la droite. <br /><br />"On ne peut pas atteindre des objectifs de transition écologique sans une certaine forme de sobriété"<br /><br />Alors, que fait la droite en matière d'environnement ? Selon Chantal Jouanno, de nombreux militants de droite soutiennent la transition écologique, mais plus dans une dimension d'innovation que de sobriété.<br />Elle affirme tout de même qu'il manque aujourd'hui un discours de droite sur l'écologie.<br /><br />Enfin, elle nous confirme que dans le débat public, absolument personne ne conteste la nécessité de la transition écologique, quelque soit leur bords politiques.